Chronique d'une p'tite ville par Mario Hade
Présentation de l’auteur :
Mario Hade est né en 1952 et se passionne pour les romans d’époque. Il possède un site Internet où il vend certains de ses romans n’étant plus disponibles en librairie en plus de commenter des citations intéressantes (www.mariohade.com).
Résumé :
Le lecteur suit la famille Robichaud de 1945 à 1962. Bien des épreuves se présentent chez cette famille de cultivateurs. La première étant le feu se propageant à l’étable de M. Émile Robichaud. Heureusement, il réussit à sauver ses bêtes avec l’aide de ses enfants. Il les amène chez son frère Aimé pour un certain temps. Il décidera de vende sa terre et de s’installer de manière définitive dans une petite ville plus tard.
Cette série de quatre tomes permet au lecteur de suivre l’évolution de la famille Robichaud, c’est-à-dire les parents Émile et Lauretta ainsi que leur nombreux enfants. À cet effet, il est possible d’observer un changement de mentalité au fil des ans, particulièrement en ce qui a trait aux relations amoureuses et d’amitié.
Mon appréciation :
Le style d’écriture de Mario Hade est fluide et ses histoires sont vraisemblables. J’ai eu l’impression de vivre les événements en même temps que les personnages. D’ailleurs certains d’entre eux m’ont donné une impression de déjà-vu. Il est possible que ce soit parce que je viens d’une famille de cultivateurs. Ça a été une très bonne série que j’ai lue presque d’une traite, étant incapable de laisser tomber les personnages.
J’ai bien aimé me plonger dans cette époque que je n’ai pas connue, mais dont mes grands-parents m’ont beaucoup parlé. Lauretta est une femme qui est très habile de ses mains et fort appréciée de sa famille et ses voisins. Elle est très religieuse et implore Dieu de l’aider lorsqu’elle se trouve face à une situation difficile. Ces caractéristiques me rappellent ma grand-mère que j’aime beaucoup. Pour sa part, Émile est un homme très travaillant, tout en étant intransigeant et ferme. Lauretta est souvent entre l’arbre et l’écorce, car elle tente de défendre ses enfants auprès de leur père. Cette situation me rappelle la relation entre mes grands-parents, mes oncles et ma tante. Je me suis donc sentie très touchée par les événements décrits.