Les lectures d'Amie de plume

Présentation de l’auteure :

Guylaine Guay est diplômée de l’École nationale de l’humour en 1995. Elle occupe plusieurs fonctions étant à la fois animatrice à la télévision, chroniqueuse à la radio conférencière et auteure (www.guylaineguay.com).

Résumé :

Ce récit raconte l’histoire de Guylaine Guay, cette humoriste aventureuse qui s’est retrouvée au Nunavut pour suivre son amoureux. Elle aborde également le sujet de la maternité et ses réticences à devenir une mère.

Guay a accueilli la nouvelle de sa future maternité avec surprise et appréhension. Elle raconte le long processus qui a permis d’identifier ses fils comme autiste ainsi que le  deuil de l’enfant normal qu’elle a dû traverser.

L’auteure discute également des défis liés à la conciliation travail-famille de même que l’impact que le fait d’être parent d’un enfant ayant des besoins particuliers peut engendrer sur le couple… et ses conseils pour y remédier.

Mon appréciation :

Il s’agit d’un récit riche en émotions. Il vous fera parfois rire, pleurer ou rager. L’auteure raconte sans gants blancs son quotidien avec deux enfants autistes et ses difficultés à obtenir l’aide appropriée à leurs besoins. Cela dit, Guylaine Guay est une femme qui malgré ses moments de découragement reste forte et sème l’espoir à l’endroit où elle passe. Elle est une inspiration!

Ce récit m’a beaucoup appris énormément sur l’autisme au quotidien et m’a fait réaliser qu’il y existe réellement une marge entre la théorie et la pratique. Merci Guylaine Guay de m’avoir ouvert les yeux sur une réalité qui m’était inconnue avant la lecture de votre récit. Un coup de cœur!

Résumé :

Le récit Passion Japon raconte le voyage d’un an de Valérie Harvey.  L’auteure partage avec le lecteur ses plus grands défis et ses plus belles découvertes. Elle aborde certaines coutumes du pays comme les sushis et le kimono. De plus, elle offre des suggestions en matière de lecture de musique et de téléséries japonaises,

L’auteure aborde en détails le climat, l’attitude des Japonais à l’égard de l’emploi ainsi que des relations interpersonnelles. Elle nuance la croyance que les Japonais sont froids en expliquant les raisons qui les poussent à agir de cette façon.

Mon appréciation :

Ce récit est de mise pour quiconque se passionne du Japon et aimerait y vivre un jour. Il fournit vous des astuces permettant de mieux préparer le lecteur au choc culturel. Les descriptions sont courtes et faciles à comprendre. Elles sont agrémentées de superbes photos.

L’auteure aborde allègrement les différences qui constituent son mode de vie canadien (québécois) à celui japonais avec humour. Un récit agréable à lire et qui donne envie de partir à la découverte de ce magnifique pays qu’est le Japon.

Mon opinion par rapport à ce récit est biaisée, car j’ai eu la chance de rencontrer l’auteure lors d’une conférence donnée dans un Salon du livre en 2011. Bien que le récit soit bon, j’y ai préféré la conférence qui était plus riche.

Résumé :

Ce livre se veut une initiation aux romans policiers pour les préadolescents. Le livre débute lorsque le narrateur a assassiné son ancien voisin. Le lecteur aide les policiers à trouver le coupable en lisant tous les documents recueillis comme preuves, en particulier les témoignages des voisins. Le lecteur mène ainsi sa propre enquête de son côté en se familiarisant avec les difficultés liées à l’enquête, notamment des témoins peu coopératifs et la présence d’incohérences portant à croire que certains d’entre eux mentent.

Ce livre est particulier de sorte qu’il permet au lecteur de se promener à travers le livre comme bon lui semble. Il apprendra qui est le (ou la) véritable coupable en lisant l’épilogue.

Mon appréciation :

Ce roman explique très bien le déroulement normal d’une enquête, tout en faisant réaliser au lecteur à quel point trouver le coupable peut s’avérer difficile. Il faut être aux aguets pour ne pas se tromper. Pour ma part, j’en ai profité pour relire les témoignages plus d’une fois afin de déceler d’autres indices menant au coupable. J’ai vraiment apprécié la possibilité de voyager à travers le livre, sans nuire à la progression de l’histoire. Un livre que je recommanderais définitivement aux jeunes voulant découvrir l’univers du roman policier.

Résumé :

Ce roman est la suite de Garçon manqué. On retrouve le personnage principal, Éloi Gallagher qui fait toutes les démarches nécessaires pour obtenir une phalloplastie (greffe du pénis) pour se sentir comme un «  vrai gars ». Dans ce deuxième volet, on suit le cheminement de la famille d’Éloi qui accepte de mieux en mieux la transsexualité de leur fils. Toutefois, il y a une ombre au tableau… Comment Éloi s’y prendra-t-il pour expliquer à Luka –le gars avec qui il voudrait sortir- que malgré ses apparences de garçon, il possède toujours ses organes génitaux féminins? Est-ce que celui-ci finira par accepter la différence de son copain? Pourront-ils espérer une relation amoureuse?

Mon appréciation :

Je trouve que ce récit est très bien écrit. J’adore la plume de Champagne. À mon avis, il était de mise qu’il discute des procédures relatives ainsi que des défis liés aux relations amoureuses lorsque la personne n’a pas le sexe qui correspond à son allure physique. J’espère que plusieurs pourront s’identifier à Éloi, se sentir moins seuls. L’histoire est vraisemblable, car elle s’inspire du vécu de l’auteur.  

Présentation de l’auteure :

Marcia Pilote porte plus d’un chapeau à la fois. Elle est journaliste, comédienne, animatrice, auteure et conférencière. Aujourd’hui, je vous la fais connaître grâce à son livre : Chroniques d’été : La vie comme je l’aime.

Résumé :

Marcia Pilote nous livre des expériences vécues au travers de courtes nouvelles. Elle raconte que sa passion pour l’écriture date de l’époque où elle rédigeait un journal intime.

Elle discute également de deuil, que ce soit en termes de relations amoureuses ou d’amitié.  Il est question de la constatation que nos êtres chers ne sont pas éternels, de l’importance de garder une relation saine avec des ex-conjoints lorsqu’un enfant est né de cette union.

Pilote relate l’expérience qu’elle a eu en tant que cheminement de carrière du secondaire au Cégep et à l’université. À cet effet mentionnons qu’un orienteur lui a déjà avoué ne pas pouvoir l’aider dans son cheminement de carrière, car ses intérêts touchaient à de multiples domaines aussi différents les uns des autres. Il lui a affirmé bêtement qu’il était impossible d’avoir des intérêts aussi variés.

Mon appréciation :

Marcia Pilote m’a beaucoup touchée. Je trouve que ce qu’elle dit est tellement vrai. Je me suis vraiment reconnue dans la première nouvelle de ce recueil lorsqu’elle annule une fin de semaine de filles pour se retrouver seule à la maison. Son copain s’attendait plutôt à une soirée en amoureux. Comme quoi certaines personnes ne ressentent pas le besoin d’être seule.  Les histoires de Mme Pilote son créer pour faire rire, pleurer réfléchir ou simplement sourire.  Elles ont pour but de nous émouvoir,  mais surtout de nous partager son amour pour la vie. À découvrir!

Résumé :

Ce livre roman raconte l’histoire d’Ophélie, une jeune actuaire que nous apprenons à connaître grâce à ses relations familiales, amicales et amoureuses. Au cours de ce livre, elle apprendra à adopter une attitude grâce à un coach de vie. Il lui faudra comprendre qu’elle ne peut pas trop contrôler.

Mon appréciation :

J’apprécie beaucoup l’écriture d’Anne Bonhomme. J’avais adoré La suppléante et Neuf mois lus précédemment. J’avais très hâte de lire celui-ci et j’ai été un peu déçue. Les personnages m’ont presque tous apparus antipathiques.

Je me reconnais dans le personnage d’Ophélie qui cherche à sa vie. Heureusement, ma famille est beaucoup plus réceptive que celle de cette dernière.

J’ai trouvé que les parents d’Ophélie semblaient s’intéresser davantage à la vie de leur cadette Mari-Pier participant à une émission de téléréalité. C’est bien dommage qu’ils privilégient les projets de l’une au détriment de ceux de l’autre.

Mari-Pier, m’est apparue très arrogante, elle veut toujours « voler la vedette » aux autres. Cette attitude m’a tapé sur les nerfs.

J’ai beaucoup la mise en scène de l’auteure afin qu’Ophélie et Sandrine puissent se retrouver à nouveau. De plus, j’admire Sandrine qui est prête à tout pour réaliser ses rêves.

Le personnage de Carol-Ann a pour but d’aider Ophélie à voir sa vie plus positivement. Je suis une adepte de la psychologie positive, mais je ne crois pas à la physique quantique, je trouve cette science « tirée par les cheveux ». Or, le fait qu’elle entretienne une relation douteuse avec le copain d’Ophélie, la rend moins sympathique.

En somme, je vous recommande de découvrir cette auteure, mais pas nécessairement avec ce roman!

Présentation de l’auteure :

Lisa Genova détient un doctorat en neurosciences de l’Université Harvard. Elle rédige également des articles pour le National Alzheimer’s Association. L’envol du papillon est son premier roman.

Résumé :

Alice Howland est professeure au département de psychologie de l’Université Harvard. Elle s’intéresse particulièrement à la cognition, plus particulièrement la psycholinguistique. Elle est une chercheuse renommée et elle donne des conférences à travers le monde. Un jour, elle s’aperçoit qu’elle oublie de temps à autres les mots qu’elle veut dire. Aussi, elle établit une liste de choses à faire dans sa journée, mais elle ne réussit plus à faire les tâches à accomplir et les mots clés inscrits. Elle s’inquiète de ses fréquents trous de mémoire et consulte des professionnels en la matière. Elle est finalement diagnostiquée avec l’Alzheimer précoce. On suit le processus d’acceptation de la maladie d’Alice autant chez ses proches qu’elle-même.

Mon appréciation :

Il s’agit d’un récit très touchant qui démontre les étapes du deuil. Son mari John ne veut pas y croire et Alice non plus. Par conséquent, ils essaient des traitements dans le but de ralentir la progression de la malade, sans succès. Je trouve ce récit très humain, car le couple réagit de la même façon que la plupart des familles le font. Ce récit n’est pas une histoire vraie, mais il s’avère très vraisemblable.

Dre Howland quitter son travail en raison de la détérioration de sa maladie. C’est un autre deuil pour elle, mais pour se réconforter, elle fonde un groupe pour des personnes aux prises avec des symptômes semblables aux siens. Quelle résilience! Alice est à mon avis une inspiration pour ses anciens collègues et sa famille.

Le personnage d’Alice est très attachant et il nous démontre une réalité difficile à accepter. Au début de la maladie, Alice est consciente de ses difficultés et elle n’y peut rien. J’ai presque failli pleurer avec sa famille et elle. C’est impensable qu’une personne de 50 ans très intelligence et active au sein de sa communauté puisse développer Alzheimer. Toutefois, ce livre démontre que personne n’est à l’abri.

Selon moi, cette histoire peut agir comme un baume et faire réaliser aux familles qu’elles ne sont pas les seules à se retrouver dans cette situation. Un livre à découvrir!

Présentation de la collection :

La collection « Des gens d’exception » a été créé pour rendre compte de la contribution d’hommes et de femmes au développement de l’Ontario français. Elle a pour but de partager les grands moments ayant forgé le parcours de es personnes qui participent ou qui ont participé à  l’évolution du rayonnement de l’Ontario français dans diverses sphères de la société (inspiré de la quatrième couverture).

Résumé :

Qui est donc Mme Mariette Carrier-Fraser, cette femme dont j’entends parler, qui semble être connue dans ma région, mais que je ne connais point? Elle doit être importante, il existe un trophée qui porte son nom depuis 2010!

Mme Mariette Carrier-Fraser a travaillé pendant plus de trente-six années dans le système d’éducation provinciale en commençant sa carrière comme enseignante à l’élémentaire dans le nord de l’Ontario pour finir comme sous-ministre adjointe responsable de l’éducation en langue française au ministère de l’Éducation, lors de sa retraite en 1997. En tant que sous-ministre adjointe, elle a participé à l’élaboration du projet de loi qui a finalement mené à la création des douze conseils scolaires de langue française en janvier 1998. Elle a été aussi impliquée dans la mise sur pied du Collège Boréal en 1995. Mme Carrier-Fraser est ou a été membre d’un grand nombre de comités et conseils d’administration de différentes régions de la province. De 1998 à 2007, elle a siégé au Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne et de 2003 à 2007 au Conseil d’administration de l’École de médecine du nord de l’Ontario. Et bien plus encore ! (http://www.hopitalmontfort.com/fr/mme-mariette-carrier-fraser).

Mon appréciation :

Il est très important pour moi d’apprendre à connaître des gens ayant contribué au développement de la culture franco-ontarienne et ainsi, d’accroître mes connaissances générales. J’espère que les lecteurs auront autant de plaisir que moi à découvrir cette personnalité exceptionnelle qu’est Mariette Carrier-Fraser.

Ce récit biographique est rédigé de manière narrative, tout en y ajoutant lorsque pertinent, des extraits d’entrevues réalisées auprès de Mariette Carrier-Fraser. Ses propos ont été recueillis par Robert Arseneault et publiés grâce au Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP). J’ai vraiment hâte de découvrir les autres livres de cette collection

Présentation de l’auteur :

Mario Hade est né en 1952 et se passionne pour les romans d’époque. Il possède un site Internet où il vend certains de ses romans n’étant plus disponibles en librairie en plus de commenter des citations intéressantes (www.mariohade.com).

Résumé :

Le lecteur suit la famille Robichaud de 1945 à 1962. Bien des épreuves se présentent chez cette famille de cultivateurs. La première étant le feu se propageant à l’étable de M. Émile Robichaud. Heureusement, il réussit à sauver ses bêtes avec l’aide de ses enfants. Il les amène chez son frère Aimé pour un certain temps. Il décidera de vende sa terre et de s’installer de manière définitive dans une petite ville plus tard.

Cette série de quatre tomes permet au lecteur de suivre l’évolution de la famille Robichaud, c’est-à-dire les parents Émile et Lauretta ainsi que leur nombreux enfants. À cet effet, il est possible d’observer un changement de mentalité au fil des ans, particulièrement en ce qui a trait aux relations amoureuses et d’amitié.

Mon appréciation :

Le style d’écriture de Mario Hade est fluide et ses histoires sont vraisemblables. J’ai eu l’impression de vivre les événements en même temps que les personnages. D’ailleurs certains d’entre eux m’ont donné une impression de déjà-vu. Il est possible que ce soit parce que je viens d’une famille de cultivateurs. Ça a été une très bonne série que j’ai lue presque d’une traite, étant incapable de laisser tomber les personnages.

J’ai bien aimé me plonger dans cette époque que je n’ai pas connue, mais dont mes grands-parents m’ont beaucoup parlé. Lauretta est une femme qui est très habile de ses mains et fort appréciée de sa famille et ses voisins. Elle est très religieuse et implore Dieu de l’aider lorsqu’elle se trouve face à une situation difficile. Ces caractéristiques me rappellent ma grand-mère que j’aime beaucoup. Pour sa part, Émile est un homme très travaillant, tout en étant intransigeant et ferme. Lauretta est souvent entre l’arbre et l’écorce, car elle tente de défendre ses enfants auprès de leur père. Cette situation me rappelle la relation entre mes grands-parents,  mes oncles et ma tante. Je me suis donc sentie très touchée par les événements décrits.

Présentation de l’auteure :

Marie-Paul Ross occupe plusieurs fonctions. Elle est religieuse et infirmière de profession. Sœur Ross a participé à plusieurs voyages missionnaires dans des pays en voie de développement. À la suite de ses « missions », elle est devenue préoccupée par la santé des femmes et l’affluence du SIDA. Elle a par la suite ouvert des centres de santé communautaires. Sœur Ross est la seule religieuse à avoir étudié en sexologie. Elle a d’ailleurs créé son propre modèle thérapeutique, le Modèle intervention globale en sexologie (MGIS). Elle est également écrivaine et conférencière (https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Paul_Ross).

Résumé :

Marie-Paul Ross est une personne très atypique. À sa naissance, on croyait qu’elle ne survivrait pas. Quand elle a annoncé à sa famille qu’elle deviendrait religieuse, on ne la croyait pas. Qui plus est, elle ne cessera d’épater son entourage et deviendra sexologue. Ce livre raconte son cheminement et de quelle façon ses missions ont contribuées à son épanouissement personnel.

Mon appréciation :

Quelle personne épatante que Sr. Ross! Elle démontre par son cheminement personnel que lorsqu’on veut tout est possible. Il s’agit d’un exemple parfait de persévérance. Je vous invite, chers lecteurs à faire comme moi et à découvrir Sr. Ross à travers ses missions. J’ai également trouvé le développement de sa thérapie fort intéressante (MGIS).